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Création : 04/05/2015 à 16:52 Mise à jour : 21/11/2017 à 14:20

Blog de IL S'APPELAIT THOMAS

Roman pour adolescent, retrouvez cette histoire sur wattpad :)

IL S'APPELAIT THOMAS

IL S'APPELAIT THOMAS
 
 
Thomas était tout pour moi, c'était ce genre de personne dont on ne peut se passer, c'était un besoin, mon besoin. Il faisait parti de cette catégorie de gens, celle presque invisible mais belle et bien existante, ceux qu'on rencontre et que sans le savoir, ils deviennent indispensable. Il était different de tout les autres, sa différence ne se limitait pas a ses trait physiques ni mentaux. Thomas avait quelque chose en plus, un air sérieux ou tout autre chose, il était indescriptible mais surtout il était lui. Alors pourquoi lui ont ils fait ca ? Thomas Benson & Isaac Austin 
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#Posté le mardi 21 novembre 2017 14:01

Chapitre 1

 
Cette nuit là, Thomas s'en souviendra toute sa vie. Apres avoir longtemps observé son reflet dans le miroir, contemplant son visage avec dégoût, parsemé de coquard et de bleus, son corps recouvert de cicatrices, dont les boursoufflures semblaient émettre une douleur atroce à son propriétaire, il se mit à ranger le peu d'affaire qu'il lui restait. Son lit, autrefois en désordre, fut bordé. Une guirlande qui jonchait les murs de sa chambre restait la seule luminosité distincte de la pièce alors plongée dans une légère obscurité, permettant d'illuminer quelques photos de lui et d'un jeune homme de son âge. Il ne souhaitait pas les regarder, sans doute allaient elles provoquer en lui une vague de tristesse et de mélancolie dont il n'avait plus envie de ressentir, ou avait il peur qu'elles remettent en cause sa décision ?
 
Il disposait son téléphone ainsi que son ordi portable et le reste de ses effets personnels dans un énorme carton puis l'abandonna dans un coin de la pièce. Il éteignit toute les lumières sauf sa guirlande. Il descendit les marches de chez lui aux alentours de minuit, en errant dans un mutisme profond. Son corps tout entier tremblait, il avait trainé les pieds dans les rues dont l'air frais avait fait rougir son teint pâle. Il détenait ce regard vide, comme quand une particule de poussière attire notre attention et nous laisse la fixer en ne pensant a rien, ça le rendait encore plus mélancolique, ça le dépassait.
 
Ses pas devenaient de plus en plus lourd, il se demandait sûrement si il n'était pas entrain de faire une énorme erreur mais pourtant, il ne recula point. 
Le vent faisait voler les cheveux blond du jeune homme, parfois même, le faisait frissonner. Était il réellement sur de son acte. Une larme perla au coin de son ½il, il en avait assez, il soupira encore une dernière fois. Prenant ensuite une énorme bouffée d'air, profita du dernier instant, en se sentant vivant. 
 
Il aurait voulu tourner la tête, pour voir quelqu'un ou entendre cette petite voix dans sa tête le supplier de s'arreter.Cette voix, il l'avait entendu chaque jour, elle lui murmurait des choses, le résonnait sans doute. Mais aussi têtu qu'il ne puisse paraître, il envisageait d'opter pour la seule et dernière option. 
 
Il s'avançait, un pas par un pas. Chaque pied posé à terre, c'était un soucis d'oublié. 
Ses larmes redoublèrent. S'amoncelaient sur ses joues. Il semblait que ce soit un des seuls choix qu'il aurait eu à faire de mieux. Un pas et encore un. Puis, proche du bord se pencha pour observer la route. Le peu de voiture qui passaient, ne remarquaient à peine sa petite silhouette dans le noir. 
Et comme si il fonçait droit dans la tempête, il grimpa sur le bord du pont, se retourna de façon à ne pas voir sa propre chute, inspira un grand coups, le corps et la voix tremblantes, murmura ses derniers mots. 
 
-Isaac.
 
Dans certains romans tragiques, on évoque la mort comme quelque chose de romantique. Mais la mort n'a rien de romantique, elle est brutale. Elle nous regarde, succomber aux ténèbres, embraser le sol, devenir le chaos et finir dans le néant. La mort nous éradique de la planète, nous efface d'un claquement de doigt, nous balaye comme si nous étions que de vulgaires parasites. Un jour nous sommes là et l'autre nous n'existons plus. Nous disparaissons des registres de l'état, nous apparaissons encore sur quelques publications des réseaux sociaux pendant un mois ou deux, puis nous sommes plus là. C'est le noir complet, plus rien. Notre passage sur terre n'est que microscopique comparé aux milliers d'années qui nous attendent. Nous sommes rien.


"Mais la mort ne vient jamais seule, le deuil l'accompagne avec son regard vicieux et son sourire malsain."
                                                                                             
 
♠️   
 
Chapitre 1



Le silence qui, autrefois régnait dans ma chambre, fut brisé par une sonnerie de téléphone. Un coups de téléphone inattendu qui avait fait accéléré mon coeur dans ma poitrine et avait ajouté un sentiment d'insécurité. 
 
Il devait être aux alentours de trois heures du matin quand j'ai allumé ma lampe de chevet et attrapé mon cellulaire dans un élan de rapidité. Comme un pressentiment, comme une certitude, je me doutais que c'était une mauvaise nouvelle, qu'il était arrivé quelque chose à Thomas. 


La voix a l'autre bout du fil était meurtrie, presque brisée. Celle d'une femme dont le timbre de voix me rappelait celui de ma mère, seulement, c'était celle de la mère de Thomas. Après quelques secondes de sanglots, elle parvenait enfin à prononcer mon nom. 
 
-Isaac...


-...Que ce passe-t-il ? Lui demandais-je 
 
-Il...


-C'est Thomas ? Je vous en supplie, dites moi qu'il va bien ?  la priai-je
 
-Isaac, je t'en prie.. Ecoutes moi. On a retrouvé son corps sur l'autoroute, il..il est mort... nous sommes a l'hôpital.


Soudainement, c'était comme si mon coeur s'était arrêté de battre. Une douleur intense s'est installée dans ma poitrine. Une douleur qui se propage dans tout mon corps, qui me brûle la poitrine, me tord les entrailles et me consume tout entier.
 
Chapitre 1


Je m'effondre au sol. Les larmes déferlent sur mes joues. J'ai mal, j'ai envie de crier, de tout saccager. J'ai envie de mourir. Je pousse un cri meurtri dans ma chambre a en faire trembler les murs. Un cri lourd qui a surement réveillé mes voisins. J'ai de plus en plus de mal a reprendre mon souffle, je dois être rouge. J'étouffe et j'angoisse. Mon cerveau n'arrive pas discerné la réalité. Je me tortille, je refuse d'y croire. C'est comme si je refusais la situation dans laquelle Thomas m'avait mise. c'est de sa faute si je souffre. Je sanglote encore et encore. Je me tortille de nouveau, j'ai cette affreuse sensation qu'on me brise délibérément les os un par un. 
 
Je me suis relevé après de longues minutes, pleurant toujours à chaudes larmes pour me diriger vers ma salle de bain. Je retrouve peu a peu ma respiration. Je me passe de l'eau sur le visage mais rien ne fait, il est ravagé par les sanglots. J'avais pris ma décision. Il fallait que j'aille voir son corps. 
 
♠️
Chapitre 1
 
Mon c½ur se déchire dans ma poitrine quand je croise le regard brisé de sa mère. Je presse le pas pour me réfugier dans ses bras. Je l'entends sangloter sur mon torse. J'avais oublié à quel point elle était si petite par rapport à moi et si attachante. Elle essaie une nouvelle fois de dire quelque chose mais ne parvint pas. Je resserre mon étreinte pour la calmer, ça en devient presque ridicule car je suis tout aussi chamboulé. Je me met à trembler. Comme ça. D'un coups. 
 
-Où il est !? Où est mon fils ? 


A l'autre bout du couloir se trouvait le père de Thomas, j'avais pâli rien qu'à la vision de sa venue. Il était soûl et agressif, comme j'avais l'habitude de le voir.  
 
-Monsieur, s'il vous plaît, calmez vous. Tenta une infirmière de nuit. 
 
-Que je me calme ?! Répétait il d'un ton amer.
 
Il a tourné la tête vers moi et son visage s'est encore plus décomposé. Il a serré là mâchoire et ses poing brutalement. 
 
-Espèce de salopard ! Sale petit con ! Comment oses tu venir ici ?! C'est de ta faute tout ça ! Si mon fils n'avait jamais croisé ta route, aujourd'hui, il serait encore vivant ! T'entends enfoiré ?!  Me crachât il. 
 
Ses paroles remplies d'amertume effrayaient son ex femme qui s'agrippait à mon bras doucement. 
 
-Vous voulez qu'on appelle la sécurité ? S'arlarmait l'infirmière. 


Mais avant que je puisse répondre quoique ce soit, il me pointa du doigt en poussant un beuglement. 
 
-T'as changé mon fils. Tu l'as rendu homo, tu me dégoutes. T'as jamais été autre chose qu'un parasite. T'as pourri sa vie Isaac, parce que tu sais faire que ça, pourrir la vie des gens. T'as rien à faire là !


Dire que ses paroles ne m'affectait peu était un mensonge. J'avais hais son père des la première fois que je l'avais vu. C'était un connard sans coeur. Il me détestait aussi et ca rendait Thomas malheureux. 
 
-C'est toi qui devrait t'en aller. Ordonna son ex femme.
 
Il ne détournait pas son regard de mes yeux. Puis forcé de constater qu'il n'était pas le bienvenu, il s'en alla prendre l'air. 
 
♠️
 
Le médecin qui s'occupait de la morgue avait accepté que je lui fasse mes adieux. Mes tremblements n'avaient pas cessés, ils redoublaient à la vue du corps sous le draps. J'avais insisté pour lui parler une dernière fois. 
 
Je m'approche doucement. Puis je m'arrête et me retourne vers l'infirmier au fond de la pièce. 
 
-Est ce... est ce qu'il a souffert ? 


-Je peux simplement affirmé qu'il est tombé sur la tête et ce coups a été décisif pour lui.


Chapitre 1
 
J'ai recentré mon regard vers le corps de Thomas, j'ai du pâlir quelques instant quand il a enlevé le draps, je me sens fébrile tout à coups et je n'arrive toujours pas à me rendre compte de la situation. Mes larmes coulent à flot et j'en ai rien à faire si le médecin derrière écoute. Un songe me vint à l'esprit, celui où je le vois s'éclater au sol, je manque de m'écrouler mais je fais face et prends sa main. 
 
Elle est froide, pourquoi est-elle aussi froide. Je refuse encore la situation. Je connais l'odeur de sa peau, sa douceur et sa chaleur, alors pourquoi maintenant c'est comme si on avait changé quelque chose chez lui ? Ces lèvres où j'aimais poser les miennes sont devenues violettes voire bleues. J'en crève à l'idée d'être spectateur de son corps inanimé. J'en crève parce qu'il y a quelque heures il était vivant. Il y a quelques heures je pouvais lui parler de tout et de rien. Et je m'effondre encore. 
 
-J'ai jamais été aussi malheureux de toute ma vie, et j'aurai jamais cru que ce serait un jour de ta faute. T'avais pas le droit de me laisser, jamais. Pourquoi t'es pas venu ce soir dans ma chambre comme tu le faisais souvent pour t'allonger sur mon lit en silence pendant des heures, sans dire un mot. Pourquoi tu ne m'as rien dit ? J'aurai compris que t'allais mal. C'est humain d'avoir mal. Mais c'est monstrueux d'être égoïste au point de prendre une décision sans penser aux répercutions que ça peut avoir sur ton entourage. T'as été égoïste Thomas. J'aurai pu t'aider. Te raisonner peut être. Mais t'es parti. Comme ça. Sans un mot. J'ai tellement envie de t'en vouloir mais c'est au dessus de mes forces. Parce que je t'aime et que j'en suis incapable. J'étais incapable de te faire souffrir. Tu comptais pour moi, t'entends ? Je refuse de te laisser croire que t'étais rien. Bordel Thomas, je t'aimais tellement. Je marque une pause en laissant échapper quelques sanglots. j'espère que là où tu te trouves, t'es en paix avec toi même. 
 
Je serre sa main dans la mienne et l'embrasse sur le front puis je quitte la pièce en pleurant de nouveau. 
 
<< j'étais plus rien>> Thomas

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#Posté le mardi 21 novembre 2017 14:15

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